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écrire pour survivre
12 février 2017

Patiente dans la tourmente

 

Aujourd'hui, j'aimerais vous raconter une histoire. 

 

1/ Aïe

C'est l'histoire d'une nana, moi, belle, intelligente, sublaïme...( heu... mais non c'est pas cette histoire là en fait, zut )

C'est juste l'histoire de moi, donc, une nana qui a un truc qui ne va pas (ah oui, c'est moins glamour tout de suite )

Une nana qui a un truc qui déconne dans sa tête, ou autour de sa tête (ça on le savait déjà non? )

Oui mais pas un grain de folie, un truc concret, physique, à l'intérieur du dedans de moi (beurk)

 

Bon alors moi donc, je suis chez moi, peinarde, mardi soir, je ne vais pas travailler, je suis au repos

Et là paf, une migraine de ouf, hyper intense d'emblée, sans crier gare, sans s'annoncer, boum, explosion

La céphalée de la mort, donc moi, forcément prostrée, calée dans une position inefficacement antalgique

Je tente de me calmer sans médocs mais rien n'y fait et je passe une horrible nuit en me disant que demain ce sera fini

 

Mais non, rien à faire, la douleur me réveille plusieurs fois et elle est toujours là le lendemain, fidèle au poste 

Et puis je commence à vomir, je ne mange plus rien, car rien ne passe et je revomis, rien, plusieurs fois 

Je prend du paracétamol, aucun effet, j'attends, après quelques heures, je prends de l'ibuprofène, aucun effet

Finalement je prends de l'ixprim, qui associe paracétamol et tramadol, aucun effet (ah si en fait:d'autres vomissements )

Mon mercredi s'annonce bien difficile, je vomis, je souffre du têtiot, je tente de boire une gorgée d'eau régulièrement 

Je sommeille un peu, je me réveille, j'ai mal (aïe !),  je re-sommeille, et ensuite je tente d'appeler mon médecin 

 

2/ De l'aide svp

Ah mais il ne travaille pas le mercredi après-midi, crotte de crotte, c'est bien mon jour 

Bon alors va pour Sos Médecins, je m'arme de patience, une voix enregistrée me dit que quelqu'un va me répondre

Ca finit par raccrocher (damned !), je recommence (non mais), et après douze appels et 52 minutes d'attente,(excessive, moi?)

Un médecin décroche (alleluïa), je revis mais je déchante vite, car Sos médecins ne se déplace plus à domicile, terminé

Noooooon (si, si...) mais heu... jamais? (non, jamais ), il faut aller les consulter à l'hôpital,prendre un rendez-vous 

Mais moi, je ne tiens pas debout, je vomis, je tangue, je vertige, je marche courbée comme une mémé,je souffre 

Et je n'ai personne qui peut m'amener , je gémis, je couine, je geins, et je ne peux pas conduire (bouhouhou)

 

Bon alors j'appelle le 15, pour avoir un avis, pas forcément pour me faire transporter en ambulance et c'est ce que je leur explique 

Je tombe sur quelqu'un d'aimable qui prend mon identité et me dit qu'il va me passer le médecin (alleluïa encore)

La médecin , pas aimable du tout, me répond, je répète mon laïus, je demande un avis, un conseil (j'implore)

Elle me dit, avec un ton goguenard, de prendre mon mal en patience et que je ne relève pas d'une équipe de réanimation

Et que sinon je peux aussi aller passer douze heures aux urgences ou alors appeler Marisol Touraine , tiens, appelez-la donc !

Je sens dans sa voix de l'autosatisfaction, son humour lui plait bien , elle est fière de son trait qui doit faire rire la galerie (ou pas)

Moi je ne ris pas, elle me saoule (la conne ) et sa voix aigüe, nasillarde (bon ça , elle n'y peut rien)  me vrille les oreilles (grrrr)

 

Me voilà revenue à la case départ, je reste à souffrir et j'attends le lendemain, pour une nouvelle journée chouette

En fin d'après-midi, enfin, je vois mon médecin, qui me prescrit une IRM cérébrale en inscrivant un timide "urgent" dans un coin 

Bien sur, un jeudi à 18h, les secrétariats sont fermés, je passe donc une autre nuit de folie et j'attends  le lendemain 

Et j'appelle le centre d'IRM de l'hôpital mais une IRM prescrite par un médecin de ville ne sera réalisable que dans six mois (même si "urgent" ça fait joli dans le coin de l'ordonnance)

Alors je me tourne vers l'autre centre d'imagerie de la ville, qui regroupe plusieurs lieux d'IRM mais le délai est de deux mois

La gentille dame m'explique que le mot "urgent" ne sert à rien, mon médecin doit appeler un radiologue pour accélérer

Celui-ci refuse car en gros, je ne suis pas assez malade (pour passer un coup de fil?), ah si j'empire, là, on s'excitera (rassurant)

Sinon, il me conseille d'aller aux urgences. Mes collègues, inquiets, me le conseillent aussi, mais je résiste (irréductible gauloise?)

 

3/Aux urgences

Le vendredi pourtant, je n'en peux plus, trop de céphalées, trop de vomissements, trop de fatigue, trop trop trop (c'est Tropico)

Je me rends aux urgences à treize heures, j'attends un peu (une heure) et je suis "triée"(bonne pour la casse?)

Une tension, une température, hop hop hop, je suis priée d'aller m'assoir au fond de la salle, derrière les brancards

Et oui, une petite salle d'attente qui cache une salle d'attente aussi petite mais au fond d'une autre salle d'attente plus grande,

Ah, ah la bonne blague, car c'est maintenant que commence la véritable (redoutable?) attente , des heures et des heures 

Me voilà assise inconfortablement sur une autre chaise où je tente désespérément de trouver une position heu ... confortable 

Peine perdue, une fesse à droite, une fesse à gauche, retournement, tiens , ma voisine fait la même chose (copieuse !)

Je tourne , je vire, j'allonge les jambes, je me lève, je me rassois, j'ai mal de mal, punaise de purée de bordel à cul (rhoooo !)

 

Et c'est la valse des brancards, au loin entrent des samu, bip-bipant, qui ne font que passer, ils vont se faire déchoquer vite, vite 

Et devant nos yeux ébahis, se succèdent les brancards ou les fauteuils amenés par pompiers ou ambulanciers et donc qui nous passent tous devant 

Pourtant tous ne relèvent pas d'une urgence certaine, je crois, à un moment ça papote même un max du côté des brancards 

Ca discute fort, ça rigole, ça grignote des trucs, ça téléphone, ils font tellement de bruit que ça cogne dans ma tête (mais heu !)

Et en prime ça me colle la nausée car depuis mardi  j'ai du mal à supporter les bruits, les lumières, les odeurs fortes 

Mais bon, ils ont été amenés par des ambulanciers donc ils sont prioritaires, ils sont plus graves que nous

Plus graves que ma voisine qui a mal je ne sais où mais que ça se voit bien bien, plus graves que la petite vieille amenée par sa fille 

Il ne faut pas accompagner les petits vieux aux urgences, il faut les faire amener par des ambulanciers,  au moins ils seront allongés 

On critique souvent les brancards des urgences, réputés très durs mais moi, j'en rêve d'un brancard là ! (tss, tss, toutoune ...)

 

Au loin, la trieuse trie, pouls, tension, température, et elle oriente, elle trie à la chaine, il n'y a pas cinq minutes d'arrêt 

Sur le côté, nous avons une vision sur un couloir avec des chambres, ou plutôt des "box"(comme pour les chevaux)

Une infirmière s'y "balade" à droite, à gauche, elle non plus, pas cinq minutes d'arrêt, et hop ! un coup au déchoc et elle revient 

On a les sons et les couleurs , on entend vomir violemment (ah la vache, j'en ai mal pour la personne )

Un petit vieux crache ses poumons dans un box , on va les retrouver par terre, c'est pas possible (non mais le pauvre !)

Une vieille femme hurle et insulte tout le monde avec de jolis noms d'oiseaux, elle met un ramdam d'enfer pour partir d'ici 

Mais non, il n'en est pas question, elle sera soignée quand même, na (mais laissez la partir et occupez-vous de moi !)

 

4/ In the box

Et puis, un miracle, la grâce divine, le saint Graal, j'entends un "madame "suivi de mon nom, oui, mon nom à moi !!!!!!

C"est pas vrai, enfin, une personne m'accompagne (aide-soignante?) jusqu'à un box double que je vais partager avec une dame 

Je me déshabille, les chaussures dans le sac blanc et les fringues dans le noir, ou le contraire, j'ai du mal à réfléchir 

Et je m'allonge, ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh, qu'il est douillet ce brancard tant attendu, espéré, idéalisé, 

Je suis mal assise depuis treize heures et il n'est pas loin de vingt-deux heures, et je peux étendre mon corps et ma pauvre tête 

J'attends encore mais je suis tellement mieux, j'ai mal au crâne mais ma position est tellement plus meilleure , je revis 

 

Une jeune infirmière dynamique entre et me prend la tension, le pouls, la température, ma tension est bonne 

Je lui dis que je suis contente que la diastolique ait baissé car tout à l'heure elle était à neuf et demi 

Elle me demande si je suis dans le médical (pourquoi donc? ah, c'est à cause de la "diastolique" , je me suis démasquée)

Oui, infirmière? oui, où? réa med et ensuite, elle a dù le dire à tout le monde car ils étaient tous au courant 

Ben oui, une infirmière qui bosse ici, qui trime la nuit pour cet hôpital et qui s'y retrouve en tant que patiente, ça arrive 

Mais là je suis en vacances, c'est même mon premier jour de vacances,je dois trop aimer l'hôpital (mais bien sûr ...)

 

Par la porte ouverte de notre box, ma voisine et moi, avons un aperçu du chaos des urgences, ça usine, ça court,

Ca passe, ça repasse plus nonchalament (toi, tu es interne ou externe, un bébé médecin pour marcher sans hâte )

Il y a beaucoup d'agitation et de bruit, ça n'aide pas ma tête et la lumière des néons me fusille d'en haut 

Je me cale, je me cache les yeux avec mon bras et je tente de supporter la douleur qui s'intensifie (purée, c'est possible ça ?)

Un externe passe me faire un bilan neurologique, lever les bras, lever les jambes, mettre le doigt sur son nez, fermer les yeux 

Ensuite, il propose de baisser l'intensité de la lumière (rhaaaa, mais il est fantastique ce petit, il fera un chouette médecin )

Puis je change de position cinquante-mille fois, l'équipe change, voici les gens de nuit, ils travaillent différemment, groupés 

 

5/Nuit d'ivresse?

Un infirmier efficace et sympathique me reprend le pouls, la tension, la température, je ne m'interesse même plus aux chiffres

Je ne les regarde même pas, je crois bien que je m'en fous, j'ai juste mal, le reste m'indiffère (tout le restant m'indiffère ...)

Il me salue en me remerciant, ainsi que mes collègues de réa de nous battre aussi fortement contre les douze heures 

Hein? Quoi? Oui c'est vrai, si nous passons en douze heures de travail, les suivants seront les urgences 

Je suis loin, loin, loin du boulot et pourtant , ca fait plaisir quelqu'un qui est reconnaissant de nos efforts, merci 

On se dit que ce n'est pas inutile et qu'il faut continuer, encore et encore (c'est que le début, d'accord, d'accord )

 

Il constate que je n'ai eu ni visite médicale, ni prise de sang, ni antalgique, rien de rien (non, rien de rieeeeeeeeeeeeen)

Alors il agit pour mon bien (merci, merci, merci ) et assez vite, il me fait un prélèvement, et me met une perfusion 

Et il pose un acupan pour la douleur (alleluïa ? ),et me dit de sonner si ça ne va pas, c'est mon premier acupan 

Il s'écoule doucement et pourtant il me colle une bouffée de chaleur généralisée de folie, me voici chauffée comme un rôti

Je suis en sueur, trempée, avec une sensation de malaise béton et une profonde envie de gerber (my kingdom for un haricot !)

Je sonne, ma voisine me tend son haricot (on fait haricot commun? pourquoi pas) mais l'aide-soignante fait irruption et m'en donne un autre 

Me voici accroupie sur mon brancard, les fesses en l'air, la tête dans le haricot (ben oui, je suis mieux ainsi) et rien ne vient 

L'infirmier entre , je lui dis juste "acupan, effet boeuf", il me pose un primpéran, ça va aller mieux (on y croit, on y croit)

Ca se calme (ouf) mais par contre, la douleur elle , ne se calme pas, elle est toujours là, elle ne va pas lâcher prise comme ça 

Je tente de dormir par à-coup, entre deux réveils soit à cause de la douleur, soit à cause du bruit ambiant , je me tourne et me retourne 

 

Un interne passe, il me pose des questions, puis il s'en va , il reviendra plus tard, je tente de lui expliquer que je m'inquiète

Que j'ai besoin d'une imagerie du têtiot, même si pas maintenant, au moins qu'il me fasse une ordonnance pour après 

Il m'écoute et repart , il reviendra me dire que finalement, ils vont me faire un scanner cérébral aujourd'hui (non! pour de vrai? )

Franchement je n'y croyais plus du tout, je me disais que j'allais me taper cinquante heures aux urgences sans aucun cliché

 

J'ai mon scanner vers trois heures du matin, je dors, je me réveille, je bouge, je redors, alors l'heure est approximative 

Un manipulateur sympa vient me chercher et me roule à toute berzingue dans les couloirs (j'aurais préféré un tapis volant)

Les cahots du brancard sur le carrelage me torpillent la tête (ben oui, il y a des joints entre les carreaux, et ça cataclope )

Alors, je soulève mon crâne pour moins subir les chocs (purée mais je ne supporte rien en fait ) et les plafonds se succédent

Les voir défiler me colle la gerbouille, mais on arrive sans encombre , je m'installe et le scanner sans injection commence

Ensuite, j'ai droit au même avec injection, le produit radio-opaque se diffuse en permettant de visualiser la circulation cérébrale 

C'est tout chaud, là, ça brûle un peu, on sent la tuyauterie intérieure  qui est bouillante de partout, mais ce n'est pas si désagréable 

 

6/ Dr "Cruella" 

Me voilà de retour dans mon box, ma gentille voisine finit par s'en aller, elle aussi a eu scanner, compte-rendu , et voilà

Une petite mamie hospitalisée dans un autre box reçoit la visite du médecin , une femme, jeune et fort bizarre 

Je ne peux que profiter de la charmante "conversation", la médecin, d'emblée, parle très fort (elle crie ), son ton est agressif 

"Vous êtes là pourquoi? " je n'entends pas la réponse de la dame , "Pourquoi vous venez aux urgences,"(elle gueule, l'engueule)

"Pourquoi vous venez aux urgences?"(toujours plus fort, toujours plus haut ) , la dame semble perturbée (la médecin aussi...)

"Vous ne voulez pas ? Très bien, je ne vous examine pas"(elle hurle) puis elle passe en trombe dans le couloir en pestant 

"Qu"on ne va pas se faire chier avec des conneries "(ou quelque chose de bien bien approchant, énervée la docteur ? )

Est-elle consciente de l'effet de ses paroles sur les autres patients? De l'inefficacité évidente de ses vociférations méchantes?

Est-ce son état habituel ? Ou est-elle surmenée et excédée par une charge de travail trop intense? (ce qui n'excuse rien )

Ce médecin (j'entends "médecin-chef"dans le couloir) me glace le sang, quelle horrible bonne femme , et quel odieux médecin 

Elle se tire, bon débarras, et la mamie perturbée  se promène dans les couloirs, rentre dans mon box, en ressort, erre 

Elle se fait ramener, sermoner, elle ressort encore, elle est perdue, mais plutôt en forme, elle dit même que "c'est l'bordel ici !"

 

Je recommence mes cycles dodo, réveil, ouille, changement de position, dodo, et la suite, quelqu'un a fermé la porte du box 

Que cette judicieuse personne en soit remerciée jusqu'à la fin des temps , cela me permet d'être au calme, dans le silence (gloria )

Soudain, j'ai une autre voisine, une petite mamie toute mimie,  à la voix hésitante mais élégante et cohérente

Elle n'a rien à faire là, encore une orientation hative du médecin traitant qui a voulu se débarrasser du problème avant le weekend 

Elle a eu un petit problème qu'elle explique très bien mais elle va mieux et elle le dit, et elle n'a plus rien du tout 

Un gentil médecin (interne?) vient la questionner avec patience et bienveillance (elle est sourde et parle avec lenteur)

Et puis surgit la médecin odieuse (mais vade retro satanas !), elle se plante toute droite devant les pieds de la patiente

Et elle recommence avec elle les mêmes questions qu'avec Mamie perturbée "Pourquoi vous êtes là?" (elle gueule )

La petite mamie ne dit rien , a t elle seulement entendu? et puis elle a besoin de temps pour formuler ses réponses 

Cruella ne bouge pas d'un pouce, elle reste au bout du brancard "Pourquoi vous venez aux urgences ???"(elle va la fermer oui?)

Silence, "Pourquoi vous venez aux urgences???" (Son visage éructe des mots tel un fusil tire des balles, et elle gueule de plus belle)

"J'en ai marre, ça sert à rien , ça m'énerve , j'arrête" (genre quelqu'un qui claque la porte en jetant son tablier)

L'autre médecin, le sympa, se penche sur la petite mamie et lui parle doucement , ce qui est plus efficace , puisqu'elle répond (na !)

Cruella se jette sur mamie et lui tate sans ménagement en dix secondes et trois dixièmes je ne sais quoi (les jambes? )

Puis elle tourne les talons et se casse (seule décision intelligente de sa part), pourquoi a t elle choisi de devenir médecin ? 

Elle n'aime pas les gens, elle n'aime pas leur parler, ni les écouter, elle n'a ni patience, ni empathie, ni humanité avec eux

 

7/Fin de nuit

Mamie et moi finissons par nous endormir plus ou moins, je n'ai plus la notion du temps, et les résultats de mon scanner?

Il faut que l'interne revienne me revoir et me donne le compte-rendu  pour que je puisse partir, c'est obligatoire

Mais l'équipe de nuit disparait et la nouvelle équipe de jour arrive, pouls, tension, température,(on connait le refrain)

Un autre sympathique infirmier tente de faire accélérer l'interne mais ça prend encore du temps (du temps,du temps )

Je finis par revoir celui-ci qui me dit que mon scanner est normal (Ahhhhhhhh) mais maintenant je dois attendre le courrier (scrogneugneu)

Encore deux heures et il voit tous ses patients et écrit le courrier pour mon médecin traitant , je vais pouvoir m'en aller

Il est neuf heures et demi passées, j'ai toujours mal à la tête mais moins et je peux enfin partiiiiiir (libérée, délivrée ) 

Dehors il a neigé (si, si ), ma voiture est blanche, je dois gratter le pare-brise pour démarrer, je suis groggy, mais vivante (on the road again )

 

5/ Et maintenant ? 

Je passe le samedi avec un peu de douleur mais pas trop, ce qui ne m'empêche pas de profiter de ma journée 

Je remange un peu, ça passe, et puis la douleur revient, localisée dans ma nuque , je tate , je sens quelque chose

C'est dur, rond, gonflé, c'est tout en haut de mon cou, à la base de la tête, à droite, et si c'était ça le problème ?

Je me tape une aura visuelle de dix minutes le soir, avec plein de jolis filaments scintillants qui flottent devant mon champ visuel

Alors je me dis que dés lundi je tente de retourner voir mon médecin pour regarder la chose de ma nuque (alien)

Et alors là je réalise que si quelqu'un avait palpé cette zone, ma nuque, il aurait pu détecter un problème 

Et mais, ma parole, le médecin des urgences ne m'a fait aucun examen médical, aucun, il m'a juste posé quelques questions 

A aucun moment, il ne m'a regardée attentivement, de près, auscultée, tatée, touchée (la tête ou le cou hein )

En fait et aussi incroyable que cela puisse être il n'a pas fait d'examen médical à proprement dit, jamais (niet, nada )

Je ne le réalise que maintenant, parce que c'est maintenant que j'ai mal dans la nuque et que je sens un truc pas normal

La douleur me bloque le cou, et retentit dans ma tête quand je bouge alors je déniche , dans ma cave, une minerve (merveille des merveilles)

Elle me permet de dormir relativement bien malgré un épisode fort désagréable vers quatre heures du matin (censuré)

Alors voilà, rien n'est réglé, affaire à suivre, non classée, dossier en cours d'instruction et déjà plein d'éléments à charge ...

 

WP_20170212_008

 

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  • Mon expérience, mon aventure... textes et photos de l'auteure, à part les plus anciennes , jusqu'à ce que je réalise que j'avais envie d'illustrer mes écrits avec mes propres clichés. Je m'appelle Solemum car Soledad était déjà pris...
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